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Pendant plusieurs années, l’exonération totale de la taxe régionale sur la carte grise pour les voitures électriques faisait partie des mesures clés destinées à accélérer la transition vers une mobilité plus propre. L’idée était simple : réduire le coût d’acquisition d’un véhicule électrique, en supprimant l’une des taxes qui peut peser lourd sur une immatriculation classique. Cette politique avait pour but d’inciter les automobilistes à se détourner des véhicules thermiques, plus polluants, en rendant l’électrique plus accessible financièrement.
Avant le 1er mai 2025, cette exonération s’appliquait dans la quasi-totalité des régions : les propriétaires de voitures électriques ne payaient que les frais fixes soient 13,76 € pour les frais administratifs et d’envoi. En pratique, la carte grise coûtait donc moins de 15 €, quand elle pouvait représenter plusieurs centaines d’euros pour une voiture essence ou diesel.
Cette gratuité a clairement contribué à dynamiser le marché: la part de véhicules électriques n’a cessé de croître ces dernières années.
Si la carte grise était jusqu’alors gratuite pour encourager l’adoption des voitures électriques, plusieurs régions ont décidé de mettre fin à cet avantage fiscal à partir du 1er mai dernier. La principale raison invoquée est budgétaire : avec l’essor rapide du marché de l’électrique, l’exonération représentait un manque à gagner croissant pour les finances régionales. Par ailleurs, les autorités estiment que le marché est désormais suffisamment mature pour se passer de cet incitatif, d’autant que d’autres aides nationales — comme le bonus écologique —restent en place.
Enfin, certaines régions souhaitent également harmoniser la fiscalité entre les différents types de motorisations et limiter les effets d’aubaine. Ainsi, dans la majorité des territoires, les automobilistes doivent désormais s’acquitter de la taxe régionale standard pour immatriculer un véhicule électrique, soit un coût pouvant atteindre plusieurs centaines d’euros selon la puissance fiscale du véhicule et la région concernée.
Depuis le 1er mai, les automobilistes qui souhaitent immatriculer un véhicule électrique doivent désormais s’acquitter de la taxe régionale, dont le montant varie fortement selon la région. Le coût d’une carte grise est désormais calculé de la même manière que pour un véhicule thermique, à savoir : cheval fiscal × tarif régional, auquel s’ajoutent les frais fixes (13,76 €).
En pratique, le prix du cheval fiscal oscille entre 30 € et 60 € selon les régions. Ainsi, pour une voiture électrique de 5 CV fiscaux, la facture peut rapidement grimper entre150 € et plus de 300 €. Par exemple, en Normandie ou en Centre-Val-de-Loire, la carte grise pour ce type de véhicule coûtera environ 313,76 €, contre seulement13,76 € avant le 1er mai. Seule exception : la région Hauts-de-France, qui a choisi de maintenir l’exonération totale pour soutenir le développement de l’électrique.
Ce surcoût arrive dans un contexte où le prix d’achat des véhicules électriques reste encore élevé par rapport aux modèles thermiques équivalents. De plus, le marché de l’occasion pour ces véhicules reste encore limité, ce qui réduit les possibilités d’accès à des modèles plus abordables. Pour de nombreux automobilistes, l’arrivée de ce nouveau coût administratif pourrait peser davantage sur leur budget global et freiner certaines décisions d’achat.
Ce changement de fiscalité pourrait également avoir un impact sur le marché des véhicules électriques d’occasion, un segment encore en pleine structuration. Jusqu’à présent, la gratuité de la carte grise était un argument supplémentaire pour convaincre les acheteurs de franchir lepas vers l’électrique, notamment sur le marché de la seconde main. Désormais, cet avantage disparaît dans la plupart des régions, et les acheteurs devront intégrer ce coût supplémentaire dans leur budget, ce qui risque de rendre l’offre d’occasion un peu moins attractive.
Or, le marché de l’occasion est essentiel pour démocratiser l’électrique auprès d’un public plus large, car le prix des véhicules neufs reste élevé. Le parc de véhicules électriques d’occasion reste encore limité, avec une demande croissante face à une offre qui peine à suivre. Dans ce contexte, l’ajout de plusieurs centaines d’euros de carte grise pourrait inciter certains acheteurs à reporter leur achat ou à se tourner vers des modèles thermiques plus abordables à l’acquisition.
Les professionnels du secteur surveillent de près cette évolution, qui pourrait, à terme, constituer un frein à notre transition vers une mobilité plus propre.
Avec la fin de la gratuité de la carte grise et le prix encore élevé des véhicules électriques neufs, de nombreux automobilistes se tournent vers le marché de l’occasion pour accéder à une mobilité plus propre à moindre coût. Acheter un véhicule électrique d’occasion permet de réaliser une économie significative par rapport au neuf, tout en bénéficiant d’un modèle déjà éprouvé.
C’est dans ce contexte que Backcar se positionne comme un acteur clé, en facilitant l’accès à une large gamme de véhicules électriques d’occasion.
Le marché de l’occasion pour les véhicules électriques reste encore li mité en France, notamment pour certains modèles récents ou abordables. Si Backcar ne propose pas encore une offre massive en véhicules 100 %électriques, nos conseillers accompagnent néanmoins les acheteurs dans leur réflexion et leur transition vers ce type de motorisation.
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Grâce à un service de recherche personnalisée, Backcar aide les automobilistes à identifier les modèles qui correspondent le mieux à leurs besoins (budget, autonomie, usage quotidien), et à naviguer dans un marché parfois complexe. Nos agences vous fourniront également des conseils sur les spécificités régionales : coût de la carte grise selon la région, infrastructures de recharge disponibles, aides locales éventuelles…
Ainsi, même si le stock de véhicules électriques est encore en développement, Backcar permet aux futurs acheteurs d’être bien accompagnés pour faire un choix éclairé, au bon moment et au bon prix.
Que ce soit par le biais de crédits auto, de solutions de leasing ou encore via les différentes aides nationales et régionales(comme le bonus écologique ou les aides locales à l’achat de véhicules propres), Backcar conseille également ses acheteurs pour leur permettre de construire un plan de financement optimisé.
Cet accompagnement est d’autant plus précieux dans un contexte où le coût de la carte grise vient désormais s’ajouter au budget global. Grâce à cet appui, les automobilistes peuvent mieux anticiper le coût total de leur projet et concrétiser leur passage à l’électrique dans les meilleures conditions.
Depuis le 1er mai 2025, la carte grise des véhicules électriques n’est plus gratuite dans la majorité des régions françaises. Le coût varie désormais en fonction du tarif régional et de la puissance fiscale du véhicule, pouvant atteindre plusieurs centaines d’euros.
Cette mesure intervient alors que le marché des véhicules électriques reste encore cher, et que l’offre d’occasion est limitée. Ce nouveau coût pourrait constituer un frein à l’adoption massive de l’électrique, en particulier sur le marché de la seconde main.
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